George Moustaki -artista francês com raízes italo-greco judaicas- faleceu há duas semanas, no dia 23 de Maio. Curiosamente, eu só soube do seu passamento ontem. Coisas que acontecem às pessoas como eu; que, sem estarem desinformadas, descuram muitas vezes a leitura diária dos jornais. Sempre admirei este cantautor (passe o termo, que define quem canta e quem, simultaneamente, compõe e escreve as letras das suas próprias canções) sereno e dono de uma voz agradabilíssima. Admirei também a sua sensibilidade, que se manifestou em inúmeras letras de cantigas como «Le Métèque» e, sobretudo e por óbvias razões, «Portugal», que ele dedicou à Revolução dos Cravos; e que foi cantada com a música do «Fado Tropical», do Chico Buarque. Em homenagem ao homem e ao artista (que faleceu, em Nice, com 79 anos e idade), aqui deixo, precisamente, a letra dessa sua canção de que eu tanto gosto.
PORTUGAL
Oh muse ma complice
Petite sœur d'exil
Tu as les cicatrices
D'un 21 avril
Mais ne sois pas sévère
Pour ceux qui t'ont déçue
De n'avoir rien pu faire
Ou de n'avoir jamais su
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
A fleuri au Portugal
On crucifie l'Espagne
On torture au Chili
La guerre du Viêt-Nam
Continue dans l'oubli
Aux quatre coins du monde
Des frères ennemis
S'expliquent par les bombes
Par la fureur et le bruit
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
À fleuri au Portugal
Pour tous les camarades
Pourchassés dans les villes
Enfermés dans les stades
Déportés dans les îles
Oh muse ma compagne
Ne vois-tu rien venir
Je vois comme une flamme
Qui éclaire l'avenir
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
À fleuri au Portugal
Débouche une bouteille
Prends ton accordéon
Que de bouche à oreille
S'envole ta chanson
Car enfin le soleil
Réchauffe les pétales
De mille fleurs vermeilles
En avril au Portugal
Et cette fleur nouvelle
Qui fleurit au Portugal
C'est peut-être la fin
D'un empire colonial
Et cette fleur nouvelle
Qui fleurit au Portugal
C'est peut-être la fin
D'un empire colonial
Petite sœur d'exil
Tu as les cicatrices
D'un 21 avril
Mais ne sois pas sévère
Pour ceux qui t'ont déçue
De n'avoir rien pu faire
Ou de n'avoir jamais su
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
A fleuri au Portugal
On crucifie l'Espagne
On torture au Chili
La guerre du Viêt-Nam
Continue dans l'oubli
Aux quatre coins du monde
Des frères ennemis
S'expliquent par les bombes
Par la fureur et le bruit
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
À fleuri au Portugal
Pour tous les camarades
Pourchassés dans les villes
Enfermés dans les stades
Déportés dans les îles
Oh muse ma compagne
Ne vois-tu rien venir
Je vois comme une flamme
Qui éclaire l'avenir
A ceux qui ne croient plus
Voir s'accomplir leur idéal
Dis leur qu'un œillet rouge
À fleuri au Portugal
Débouche une bouteille
Prends ton accordéon
Que de bouche à oreille
S'envole ta chanson
Car enfin le soleil
Réchauffe les pétales
De mille fleurs vermeilles
En avril au Portugal
Et cette fleur nouvelle
Qui fleurit au Portugal
C'est peut-être la fin
D'un empire colonial
Et cette fleur nouvelle
Qui fleurit au Portugal
C'est peut-être la fin
D'un empire colonial
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